La galerie d'Énée au Palais-Royal
La galerie des colonnes du musée Fabre présente trois peintures monumentales d’Antoine Coypel illustrant l’histoire d’Énée, héros troyen : Énée portant son père Anchise ; Énée et Achate apparaissant à Didon ; La Mort de Didon. Il est difficile de deviner aujourd’hui l’histoire particulièrement mouvementée de ces trois peintures, issues du splendide décor qui ornait la « galerie neuve » du Palais-Royal à Paris tout au long du XVIIIe siècle. Pourtant, quelques décennies plus tard, ces toiles étaient dispersées, tandis que la galerie était détruite. L’analyse des archives, d’esquisses et de dessins préparatoires, des peintures préservées et de gravures exécutées d’après les tableaux sont autant de traces qui permettent de mieux comprendre ce décor perdu.
Aujourd’hui, une reconstitution numérique, conçue en collaboration avec le musée de Tours et réalisée par la société Fleur de papier, évoque la splendeur de cet ensemble mêlant les ornements sculptés aux peintures qui racontaient, en quatorze compositions, les grands épisodes de l’Énéide.
Crédit photo : © Fleur de papier
Livret "L'œuvre en vedette : La galerie d'Énée au Palais-Royal"Historique
Intégrés au décor de la galerie d’Énée au Palais-Royal, vers 1715-1717 ; déposés vers 1778 et transportés au château de Saint-Cloud ; saisis à la Révolution, 1794 ; envois de l’État à Montpellier, au musée départemental de l’Hérault, 1803 ; transferts de propriété de l’État à la Ville de Montpellier, 2012.
Crédit photos : Musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole, photographie Frédéric Jaulmes
Crédit photo : Musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole, photographie Frédéric Jaulmes
Antoine Coypel
Énée et Achate apparaissant à Didon
Vers 1715-1717, huile sur toile, 390 x 570 cm, dépôt du musée du Louvre, inv. D2005.3.1
Historique
Intégré au décor de la galerie d’Énée au Palais-Royal, vers 1715-1717 ; déposé vers 1778 et transporté au château de Saint-Cloud ; saisi à la Révolution, 1794 ; envoi du musée du Louvre au musée des Beaux-Arts d’Angers, de 1872 à 1898 ; envoi du musée du Louvre au musée des Beaux-Arts d’Arras, 1938 à 2005 ; envoi du musée du Louvre au musée Fabre, 2005.