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Fondé en 1825 grâce au don par François-Xavier Fabre de sa collection d’œuvres d’art à la ville de Montpellier, le musée Fabre est intimement lié au mécénat par son histoire. Une vaste collection de 224 peintures, 40 sculptures, 72 gravures et 26 dessins devenait ainsi le patrimoine commun des montpelliérains, accessible aux amateurs comme aux curieux. Très attaché aux valeurs d’éducation, Fabre décidait dans le même temps d’ouvrir une bibliothèque ainsi qu’une école de dessin dans les murs du musée.
Le geste généreux de Fabre n’a eu de cesse par la suite d’être imité par ses compatriotes. C’est ainsi que le montpelliérain Antoine Valedau, agent de change installé à Paris, faisait le legs en 1836 de sa collection, célèbre notamment pour ses peintures flamandes et hollandaises du XVIIe siècle. Alfred Bruyas, passionné par l’art de son temps, soutenait régulièrement les artistes vivants qu’il rencontra tout au long de sa vie. En 1868 Il donnait un ensemble unique de peinture française du XIXe siècle, dont les fleurons sont les toiles d’Eugène Delacroix et de Gustave Courbet qui font encore aujourd’hui la renommée du musée. Jean-Pierre Collot, Montpelliérain et directeur de la Monnaie de Paris, faisait quant à lui le choix d’attribuer au musée Fabre une rente de 1000 francs par an afin de soutenir l’établissement dans ses projets d’acquisition. A la fin du XIXe siècle puis au début du XXe siècle, la famille de Frédéric Bazille offrait plusieurs toiles du jeune artiste, pionnier de l’impressionnisme trop tôt disparu. Cette tradition a été réactivée en 2005 par Pierre Soulages, qui fit le choix d’offrir une vingtaine d’oeuvres, représentatives de l’ensemble de sa carrière, pour accompagner le vaste projet de rénovation de l’établissement.
Aujourd’hui, cette tradition de collaboration entre les pouvoirs publics et l’initiative de personnes privées pour contribuer à l’intérêt général se perpétue. Chaque année, des particuliers comme des entreprises ont à cœur de soutenir le musée dans ses projets et de contribuer à son rayonnement à l’échelle de son territoire comme au niveau national et international. Ces généreuses initiatives peuvent se développer aussi bien au sein de l’association des Amis du musée Fabre que de la Fondation d’entreprise, partenaires privilégiés de l’établissement, mais aussi s’inscrire individuellement, dans un projet spécifique défini avec l’équipe du musée. Toutes ces libéralités soutiennent aussi bien des projets d’acquisitions comme de restaurations d’œuvres d’art, des expositions comme des publications du musée ainsi que des actions culturelles à l’égard des publics. Elles contribuent à faire du musée un établissement inscrit dans sa cité, en lien avec la société civile et le monde économique.