Frédéric Bazille
(1841-1870)
« Pour moi, je suis bien sûr de pas être tué : j’ai trop de choses à faire dans la vie », aurait-il déclaré à son capitaine la veille de sa mort. Frédéric Bazille n’avait que 29 ans lorsqu’une balle de fusil et l’absurdité de la guerre mirent fin à l’une des œuvres picturales les plus prometteuses du 19e siècle français. Le fonds du musée Fabre relatif à son œuvre, composé d’une vingtaine de toiles, est le plus important en qualité et en nombre avec celui du musée d’Orsay. En 2016, ces deux musées ont d’ailleurs souhaité s’unir, avec la National Gallery de Washington, pour l’exposition « Frédéric Bazille – La Jeunesse de l’impressionnisme », et offrir enfin à cet artiste la reconnaissance internationale qu’il mérite. Ce fonds s’est constitué au fil des décennies, grâce à l’engagement de la famille de l’artiste envers le musée de Montpellier et la volonté des pouvoirs publics d’enrichir cette collection.
Des ruelles « fort pierreuses » de sa ville natale, si chères à Paul Valéry, au cimetière protestant où il repose, en passant par le Domaine de Méric où il grandit et qu’il immortalisa dans certaines de ses toiles, la présence de Frédéric Bazille imprègne Montpellier.
Les lettres issues du fonds de l’historien François Daulte, dressent un portrait émouvant du peintre montpelliérain mort à vingt-neuf ans sur le champ de bataille.
Lettres de Frédéric Bazille
Cet ensemble de lettres, acquises par le musée Fabre dans les années 90, est un témoignage émouvant des premiers temps de Frédéric Bazille à Paris, de ses conditions de vie, ses premiers tableaux, son amitié avec Monet... Les fichiers contiennent les originaux et les transcriptions.