(Leyde, 1626 - Leyde, 1679)
Comme les vieux chantent, les enfants piaillent
Vers 1662
Huile sur toile
H. 94 cm; l. 81 cm; E. 3 cm (sans cadre)
H. 118 cm; l. 105 cm; E. 12,50 cm (avec cadre)
Legs Antoine Valedau, 1836
inv. 836.4.56
Salle 5© Musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole - photographie Frédéric Jaulmes
Vers 1662
Huile sur toile
H. 94 cm; l. 81 cm; E. 3 cm (sans cadre)
H. 118 cm; l. 105 cm; E. 12,50 cm (avec cadre)
Legs Antoine Valedau, 1836
inv. 836.4.56
Salle 5L’arc en pierre qui nous sépare de cette scène provoque le même effet que le rideau à l’avant-plan du second tableau de Steen, Comme les vieux chantent, les enfants piaillent : nous assistons à une comédie humaine. Après Jacob Jordaens (Anvers, musée royal des Beaux-Arts ; Valenciennes, musée des Beaux-Arts), Steen illustre le vieux proverbe flamand chanté par la vieille femme qui le lit sur le papier qu’elle tient. Il joue sur le mot « piailler » qui, en hollandais, prend le sens de gazouiller comme le jeune... oiseau, mais qui est à la racine du verbe jouer de la cornemuse, fumer la pipe et « siffler » un verre. Ici, l’enfant boit à même le pichet, imitant ses aînés adonnés à l’intempérance, en particulier la maîtresse de maison, pourtant garante de l’harmonie et de la pureté du foyer. L’huître, considérée comme un aphrodisiaque, et la pomme, symbole du péché originel, visibles sur la table, ainsi que la statue de l’Amour et le tableau représentant un combat de cavaliers situés sur la cheminée évoquent l’étendue des vices de l’homme qui perdurent à travers les générations. Au centre de l’image, la clef du foyer, accrochée au mur, paraît oubliée par celle qui en a la garde : la maîtresse de maison. Steen a peint plusieurs tableaux différents sur ce sujet, notamment celui du Mauritshuis à La Haye.
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Expositions